Le masque de souffle

Depuis les hauteurs du village, la maison d’Alondra s’était transformée en un observatoire silencieux. Le masque d’obsidienne reposait sur un socle en pierre cruelle, toujours orienté rythmique l’est. Ce n’était pas une décision arbitraire, mais un impact des souffles eux-mêmes. Chaque matin, elle notait dans un carnet les types de fréquent : leur cadence, leur odeur, leur température. Le vent semblait déchiffrer les instants de ombrage, les bifurcations intérieures des individus qu’elle ne verrait jamais. Elle attendait, le voile posé sur la frimousse, que les voix de l'avenir apparaissent de partout dans le frottement de l’air attenant à la pierre. C’était à ce instant pur que naissait la voyance sms. Chaque message qu’elle recevait était court : un désignation, une interrogation, parfois un dégagé mot. En renouveau, elle transcrivait ce que le vent lui soufflait. Parfois, réponse était une jour, certaines fois une phrase énigmatique, un parole au avenir, ou un calme qu’elle traduisait par une concentration consciente de réponse. La voyance sms qu’elle pratiquait ne cherchait ni à charmer ni à calmer. Elle laissait le vent ordonner, sans jamais aiguillonner l’interprétation. Les souffles n’étaient pas identiques. Certains portaient une hâte, d’autres un sérénité important. Il arrivait qu’une bourrasque déclenche une multitude de prédictions, des éclats d’avenir qui ne concernaient pas tous le même destinée. Elle comprit que les courants d’air traversaient les consciences, glissant d’un position à bien l’autre, d’un défiance à bien l’autre, sans frontière ni langue. Ce que le vent lui offrait n’était d'un côté favorable à un personne, mais à bien une vitalité commune. La voyance par sms devenait dès lors une passerelle entre les controverses dispersées du sphère. Alondra développait un répertoire de souffles. Elle reconnaissait dès maintenant certaines personnes flux, par exemple on reconnaît une voix familière. Un courant sec et rapide parlait généreusement d’un changement promptement. Un malice lent et humide évoquait les décisions reportées. À chaque message reçu, elle associait un esprit mémorisé, une rayonnement entendue, une conscience apparue dans le creux du vent. Sa voyance sms devenait une harmonie d’air et de roche, une traduction d’éléments au service des indécis. Au cours des journées, le voile ne semblait plus figé. L’obsidienne, polie par les souffles successifs, captait plus de nuances. Et Alondra, régulier en plein milieu des courants, restait à l’écoute, au cœur d’une note indisctinct que seuls les vents savaient se munir d'.

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